The Dandy Warhols The Dandy Warhols Come Down

Que faire par une telle chaleur ? (35 degrés en moyenne depuis 10 jours en ce mois de juillet 2010 dans le Var). Plusieurs solutions s'offrent à moi comme se greffer un climatiseur dans le dos, ne pas quitter l'élément liquide qu'il soit salé ou pas, passer du temps dans son réfrigérateur coincé entre le vin rosé et tomates du potager, travailler pour oublier qu'il fait chaud, ne pas sortir de son lit et se mettre en hibernation inverse... Ou se réécouter quelques albums oubliés (pas d'Alzheimer à l'horizon, je vous rassure quand même). L'annonce d'un concert gratuit des Dandys Warhols dans mon département, que je vais rater d'ailleurs pour cause de vacances, m'a guidé sur la redécouverte de certains albums de ce groupe au nom arty rébarbatif. Pour cet album, je dois dire que mon avis reste et restera mitigé, entre compositions épatantes et certaines dans lesquelles je sens un manque criant d'inspiration, voire d'idées. L'achat de cet album avait été motivé par ce morceau qui restera d'anthologie "Everyday Should Be A Holiday", qui me fait imparablement bouger le popotin (enfin pas trop, je vous rappelle qu'il fait chaud). Je pensais retrouver du shoegazing, mais j'avais eu la surprise de découvrir d'autres styles comme le rock psyché puisant dans les 60's et 70's. Rien de révolutionnaire me direz-vous... Certes. Aujourd'hui, je dois avouer que je n'accroche que sur les morceaux un peu nerveux et noisy, au hasard "Boys Better et The Creep Out", voire "Cool As Kim Deal". Dés que le rythme ralentit, les cigales reprennent le devant de la scène et je me rendors... Je ne vais quand même pas vous détourner de cet album qui est peut être inégal, mais qui a le mérite de faire une photographie assez réaliste de la musique de cette année 1997. On y sent la fin d'un cycle, un tâtonnement certain et une recherche de nouveaux horizons. Ce groupe trouvera, à sa manière, sa propre route en pondant d'autres galettes abordant d'autres facettes du rock, au sens large du terme... Ah tiens, c'est l'heure du pastis là...