The Big Pink Future This

Je ne vais pas vous ressortir du placard la phrase toute faite concernant le cap du second album. En définitive, tous les cas de figure ont été vus, que ce soit le plantage complet ou la confirmation initiale du potentiel du groupe ou de l’artiste décrit.

Pour The Big Pink, je dois avouer que j’attendais tranquillement de voir dans quelle direction ce groupe allait diriger ses pas, vu que le premier album pouvait laisser quelques indices entre pop rock noisy, power pop aux refrains de stade, pop brumeuse aux relents shoegaze voire electro…

A l’écoute donc de ce second album « Future This », je n’ai pas à ce jour la réponse, le duo ne s’étant pas engagé foncièrement dans une voie précitée. D’une certaine déception à la première écoute, je suis passé à un plaisir léger d’écouter ces mélodies aux refrains béton « Stay Gold », aux superpositions de couches de sons qui soulignent une recherche de perfection « 1313 », aux rythmiques martiales « Hit The Ground », mais je décroche sur plusieurs morceaux rapidement comme sur « The Palace» ou « Rubbernecking »

Ce ne sera pas sans doute l’album de l’année, sans doute un point dans leur discographie qui, je crois, ne s’arrétera pas là. La voix haute perchée et quelquefois lancinante de Robbie Furze peut être un obstacle à la mission de ce groupe voulant ratisser large. Mais l’autre point qui reste à travailler est le soin d’écriture qui semble t il a été un peu mis de coté au profit de la technique musicale. Leur grand œuvre est à venir.