The B-52's Cosmic Thing

Dans la discographie irrégulière des B-52'S, on peut affirmer qu'il y a des creux et des sommets. Cosmic Thing est un large sommet, un disque qui met de bonne humeur, qui entraine sur des rythmes imparables et des mélodies chaloupantes... Même pour un quadra gothique comme moi (rires). Cet album m'a accompagné pendant l'été 89 et je remarquais avec grand plaisir qu'ils passaient allégrement aussi à la radio. D'inspiration festif, on a parlé de surf music tellement l'ambiance est détendue. On pourra dire qu'après la mort de Ricky Wilson, frère de Cindy, les membres du groupe ont voulu faire un break salvateur qui aura duré 3 ans. Bien leur en a pris, car aucune trace de cet événement dramatique ne transparait à l'écoute des 10 morceaux présents... Le succès commercial (quatrième au Billboard américain) n'empêche pas la qualité qui se trouve ici. Même si trois singles furent tirés de cet album, j'ai du mal à trouver un morceau faible. Dans tous les morceaux, Cindy Wilson, Kate Pierson et Fred Schneider s'en donnent à cœurs jouasses à croiser leurs chants, à s'unir en chœur, s'affronter joyeusement avec des rythmiques imparables, une guitare scintillante, une basse au diapason et des synthés cheaps. Comment ne pas se trémousser sur "Love Shack" tube interplanétaire, comment ne pas aimer ces trois voix immédiatement identifiables mises en orbite par un rythme sautillant sur "Cosmic Thing"? Comment ne pas fondre sur la mélodie de "Deadbeat Club" ? Il faut être totalement dépressif pour ne pas aimer ce grand clin d'œil aux insouciantes années 60, et remis au gout du jour en cette année 89... Je crois que c'est un des disques les plus positifs de ma discothèque.
"The Love Shack is a little old place, where we can get together, Love Shack bay-bee! Love Shack baby!" : Imparable, jouissif et désormais intemporel...