Mirrors Lights and Offerings

Jouer sur la corde sensible n'est pas habituellement recommandé. Pourtant c'est cette ligne directrice qu'a choisi ce jeune groupe anglais pour se faire une place dans le paysage musical, dans la catégorie synthpop.

Ah oui ce terme ne doit pas dire grand chose aux plus jeunes, car il n'a plus la cote depuis le début des années 80. Dans ces années là, certains groupes préféraient triturer leurs synthés plutot que les instruments classiques, afin de créér une musique assez froide mais en prenant toujours soin des mélodies.

Si je vous dis The Human League, OMD (voir article sur les retours), Duran Duran, Ultravox, Pet Shop Boys, Kraftwerk ou Depeche Mode, je suis sur d'éclairer enfin votre lanterne !

Le plus gros problème à l'écoute de ces dix titres, c'est que ces références sont si présentes qu'elles ont l'air d'engluer une certaine créativité de nos quatre anglais (dire que l'on critiquait She Wants Revenge pour la même chose).

Rien ne vient perturber ces douces mélodies synthétiques c'est vrai. Non pas qu'il n'y ait pas eu de travail musical ni de soin d'écriture, mais l'ennui peut vite gagner au fur et à mesure...

"Ways To An End", "Searching The Wilderness" sont d'excellents titres, mais il est dur de faire un choix devant des compositions manquant de relief. Ceci dit, cet album peut être une bonne bande son pour rouler tranquille sur une autoroute dégagée.

Je surveillerais malgré tout le prochain effort, que j'espère sera peut être plus personnel..

"Mon coeur, ce CD est à classer ou ?"

"Cela me parait évident ma puce..."