Johnny Marr  Call The Comet

e nom de Johnny Marr est associé, pour toutes les personnes qui ont vécu les années 80, aux Smiths.

The Smiths était une véritable institution malgré sa courte durée, une dualité entre son chanteur Morrissey et son guitariste hors pair, Johnny Marr, so british certes mais qui avait un sens mélodique hors du commun…

Et puis, un peu comme tout le monde je pense, enfin...ceux qui étaient vraiment sensibles au groupe, nous avons suivi un peu les carrières solos des deux personnages. Autant Morrissey, qui recherchait la lumière, avec des hauts et des bas certes, est resté sous les feux de la rampe, autant Marr a oeuvré dans l’ombre d’autres combos moins exposés mais tout aussi importants (The The, Electronic etc.) ; la grosse différence était quand même situé dans leur spécialité. En effet, on s’est beaucoup demandé pour Marr ou était parfois passé son jeu de guitare. Puis, je me suis lassé à suivre les deux personnages pendant un temps jusqu’à ce que je tombe sur les deux premiers singles de Johnny, une véritable cure de jouvence pour moi.

 

Je ne parlerai donc pas ici du passé (cela va bien cinq minutes le coté nostalgie), mais plutôt de cet album, une des bonnes surprises de cette année 2018. Ce n’est certes pas une révolution musicale, mais tout l’album se laisse écouter avec un certain plaisir, alternant entre savoir faire bien établi et une petite prise de risque pour un musicien qui n’a plus rien à prouver à la face du monde. Le musicien justement s’est mué chanteur au timbre agréable et serein, ce qui assez remarquable et jouissif. Les quatre premiers titres sont remarquables. « Rise » ouvre bien avec une mélodie bien carrée aux guitares tendues, «The Tracers » poursuit en mode rouleau compresseur, « Hey Angel » est dynamité par une guitare et par des vocaux reptiliens, « Hi Hello » clot ce quatuor de pépites avec une mélodie imparable comme dans les années … argh j’allais en parler. La suite est sans doute moins brillante mais retient l’auditeur mais il convient de reconnaître une originalité à « New Dominions » qui rappelle plutot des groupes plus obscurs (Suicide), « Bug » et son rythme bien équilibré, « A different Gun »

Johnny est de la vieille école et son rock new wave, teinté de quelques ajouts de sons plus contemporains, fait sans doute mouche pour la tranche d’âge dans laquelle j’évolue. Le plaisir est simple de voir ce grand guitariste poursuivre sa route avec sérieux et professionalisme, à l’heure ou certains ne crééent plus trop à son âge.

Johnny un prénom que je décline avec Marr, pas avec l’autre désolé...