The Mission Marseille [Le Poste À Galène] - jeudi 07 février 2008

Il y avait 17 ans que j'attendais cet événement...The Mission en concert a été l'événement musical de ce mois de Février pour moi. Dead Guitars a assuré la première partie du concert, alternant le bon (une reprise de The Sound) et le moins bon (musique pas très originale)...La pression est vite montée lorsque les membres de The Mission sont montés sur scène avec, et c'est normal, une ovation à Wayne Hussey. Cheveux courts un poil colorés, il a regardé le public goguenard et a entamé un set nerveux, volontaire, avec une densité de son impressionnante. Les titres choisis se situent plutôt dans les quatre premiers albums avec "Evangeline" qui sort un peu du lot, tandis que les autres morceaux sont beaucoup plus ramassés que sur les disques. Wayne est dans un bon soir, dégageant une énergie communicative, tout en maintenant le lien avec le public conquis en échangeant quelques paroles. Mais le reste (et le meilleur) est à venir avec deux morceaux d'anthologie que sont "Tower Of Strengh" et " Deliverance" que les fans reprennent en cœur au point que Wayne s'arrêtera de chanter pour apprécier la ferveur du public. Etant un musicien cultivé, il nous gratifie de reprises des Stooges et de Neil Young, "1969" et "Shelter From The Storm", le tout dans une ambiance de joie...Les autres sommets de ce set ont été "Butterfly On The Wheel" avec une orchestration plus directe, "Beyond The Pale" qui prend une ampleur inattendu et "Wasteland" qui était espéré par certains. Difficile de croire après ce concert à une tournée d'adieu, tellement ce concert a été une pure jouissance...On pourrait regretter l'absence de Craig Adams, mais Wayne et ses acolytes ont parfaitement maîtrisés leur sujet, sans fioritures, donnant certainement une leçon de longévité et de qualité ce soir là...N'en déplaise à certains, je dois faire remarquer que le public était loin d'être un rassemblement de gothiques peinturlurés, et qu'après avoir vu New Model Army et And Also The Trees, je trouve que les groupes des années 80, ayant survécu jusqu'ici, se portent à merveille...