Indochine 30/11/2013 Dome Marseille

 

Je vais vite passer sur les sarcasmes de certains qui vont lire cette chronique de concert.

 

Indochine … Crise de nostalgie ? Crise de jeunisme ? Non non, je rassure tout le monde. Etre allé à un tel concert répond juste à une logique de curiosité, vu qu’au niveau discographique mon intérêt pour ce groupe se limite aux premiers singles des années 80 et à un album, celui de la résurrection, j’ai nommé « Paradize ».

 

Tous dans le même état d’esprit, nous voilà donc parti en famille à ce fameux concert à Marseille, au Dôme.

 

Premier constat, la salle est remplie, avec un public de tout âge, réparti de manière assez égale entre 2 voire même 3 générations…L’ambiance est joyeuse, un peu impatiente. Lorsque le concert démarre, on remarque vite un effort conséquent au niveau du décor (la Black City visiblement), avec jeux de lumières, rideaux géants, lâchers de confettis et de ballons, l’artillerie lourde en somme…Coté musique, le début du concert ressemble plus à une bouillie sonore, la salle étant toujours aussi difficile à rendre un son audible. Nicola a beau s’exciter sur la scène, il oscille dangereusement dans le chant (limite faux), on a donc bien du mal à rentrer dans le concert.

 

 Et puis enfin, comme par magie, quelques titres anciens surgissent avec une clarté salvatrice (« Miss Paramount », « Tes Yeux Noirs », « J’ai demandé à la lune »). Les musiciens rendent enfin une copie propre, la voix survole enfin le flot musical, même si Nicola pêche dans l’emphase des remerciements et de l’encouragement (euh oui, mais il n’y a pas que des marseillais dans la salle). La salle est debout, mouvante comme une marée, les yeux qui brillent, et la gorge déployée. Malgré ce décollage, on regrette amèrement le mix de certains titres dont le mélange écoeure..

 

L’Indochinois en chef se permet même de circuler dans son public, heureux d’être là, à la limite surpris de l’enthousiasme qu’il provoque.

 

 Les rappels sont attendus et ne déçoivent pas, même si la longueur de certains titres peut épuiser (« 3 Nuits par semaine »)…

 

Après concertation familiale, le bilan est somme toute mitigé entre la sensation d’avoir passé un bon moment, mais également le constat que ce concert fut entaché de passages plus difficiles.